Valérie Chouaoui fondatrice de Siane, bijoux fantaisie. L'audace et la créativité au cœur et le cœur en action !

« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie.” »

affirmait le poète, scientifique, et théoricien de l'art Johann Wolfgang von Goethe.

Une pensée célèbre qui pointe les incroyables potentialités nichées en chacun de nous, et qui n’attendent qu’un regard attentif pour se révéler, à qui sait les saisir et les incarner dans des actes. Et l’audace Valérie Chouaoui n’en manque assurément pas ! 

Bien avant de fonder Siane, sa marque de bijoux de haute fantaisie, le parcours de cette créatrice de petits bonheurs - comme elle aime à le souligner quand elle évoque l’intention derrière ses créations-, est rythmé par l’audace, encore et toujours. 

Et par cette acuité presque naturelle à saisir les opportunités pour explorer d’autres possibles et nourrir son appétence de curiosité, de relations humaines et de créativité. 

Car le lien à l’autre, la transmission, l’envie d’être utile ont toujours été au cœur de ses essentiels et ont pointé le cap, même quand sa vie semblait emprunter des chemins de traverses encore inconnus. Tour à tour formatrice, puis coordinatrice de centre de formation, puis intervenante en faculté à Bangkok, puis enfin créatrice de Siane, sa marque de bijoux fantaisie de grande qualité… De la France à l’Asie et de l’Asie à la France, itinéraire d’une entrepreneuse lumineuse, libre et authentique, qui a choisi l’audace comme fil d’Ariane de sa vie de femme, de mère et de cheffe d’entreprise.

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Déjà enfant, l’appétence créative nourrit sa joie

C'est en région parisienne que Valérie ouvre pour la première fois ses yeux sur notre monde et grandit.

Aînée d’une fratrie de deux enfants, elle est une enfant discrète, plutôt sage précise-t-elle, et qui n’a pas encore vraiment d’idée précise du chemin qu’elle désire prendre plus tard. Sa seule certitude, son goût pour les activités créatives

Elle pratique la danse, l’escrime et se souvient avec tendresse combien elle aime alors passer de longues heures à « La Droguerie », célèbre magasin de perles et autres accessoires de couture, dans le 6ème arrondissement de Paris, non loin de la charmante église Saint Eustache. Les bocaux de rubans de laine, de boutons colorés, autant de trésors qui éveillent sa curiosité d’enfant à créer des bijoux fantaisie, exaltent ses sens. Son père est plombier et sa mère couturière professionnelle, mais ils se lancent un jour dans l’enseignement, sa mère mène des ateliers de couture dans un établissement avant de se reconvertir dans l’ameublement.

Valérie ressent au fond d’elle cette proximité avec le façonnage, la transmission, tout comme cette nécessité de leur plaire, en écoutant sagement la voie qu’ils lui conseillent.

Avoir un métier avant toute chose, d’accord, mais lequel ?

Être indépendante, l’envie d’autonomie guide ses choix

Un Bac G1 (secrétariat) en poche, Valérie désire suivre des études professionnelles plutôt courtes, pour rapidement travailler et devenir autonome. Elle ne souhaite pas particulièrement occuper des fonctions de secrétaire, mais taper à la machine lui plait, elle choisit cette voie. Qui se prolonge par un BTS d’assistante de direction en 2 ans. Valérie est encore au lycée quand ses parents divorcent, elle refuse toutefois de choisir un lieu de vie plutôt qu’un autre. Elle souhaite être indépendante, s’éloigner de ce cercle familial qui n’en est plus un et qui vient de s’effondrer.

Alors c’est chez son amoureux de l’époque qu’elle part vivre en région parisienne.

L’audacieuse vient de faire son premier pas dans ce qui constitue son déjà moteur, oser être et faire ! 

Elle ne sait toujours pas encore ce qu’elle désire accomplir précisément dans sa vie, une chose en revanche est plus en clarté, pas question pour elle de rester cachée derrière un bureau. La transmission résonne déjà d’un doux murmure à ses oreilles. Lors de son BTS, elle occupe les fonctions de surveillante dans un établissement pour se faire un petit pécule, elle y côtoie des enseignants.

L’idée de transmettre, d’aider et d’accompagner l’autre la séduit. Elle aime la perspective d’un emploi qui lui permette d’être davantage dans l’humain, qui soit utile.

De la France à la Thaïlande, l’audace déroule son fil de soie et fait des arabesques

La formatrice entre en scène !

L’opportunité se présente à Valérie, de prendre les fonctions de maître auxiliaire dans un établissement. Ils recherchent une professionnelle pour assurer quelques heures en formation de secrétariat et de communication. Valérie saisit l’opportunité et se lance… L’audace encore une fois, remplace la peur et prend toute la place. Elle a 22 ans, à peine plus âgée que ses élèves, elle n’a jamais enseigné, et pourtant elle fonce ! 

Presque étonnée de constater que tout est fluide, qu’elle dispose même d’une autorité naturelle qui s’installe et qu’elle découvre. 

Ce métier lui plait, elle y reste plusieurs années, menant de front une licence de l’éducation (3 ans) en cours du soir pour devenir titulaire. Célibataire, elle a maintenant son propre appartement, c’est une jeune femme heureuse, indépendante. 

Mais les textes de loi changent entre-temps, sa licence obtenue ne suffit plus pour accomplir son objectif. Qu’importe on n’arrête pas ainsi une audacieuse ! 

Valérie passe le concours de CPE, malgré un premier échec, elle recommence, cette fois-ci enceinte de sa première fille. Entre-temps elle rencontre celui qui deviendra plus tard son époux. Admissible à l’oral, elle ne l’obtient pas « Je vais à l’oral bien préparée, mais ils ne veulent pas de moi, je crois qu’étant non loin d’accoucher cela n’a pas joué en ma faveur. Mais après tout, je me suis dit, ce n’est peut-être pas pour moi… ». 

Elle est comme ça Valérie, un échec n’est pas une fin en soi, mais l’opportunité d’autre chose… Qui ne tarde d’ailleurs pas à se présenter ! Mais pour l'instant encore bien loin des bijoux fantaisie.

Coordinatrice de centre de formation, l’humain au cœur toujours !

Sa fille ainée Syrine naît et Valérie change d’établissement !

L’envie de travailler avec de jeunes adultes en formation continue s’impose, elle intègre un centre de formation du GRETA. Durant 5 ans, elle poursuit son métier d’enseignante. Curieuse d’apprendre, de liens, d’échanges et de partages humains, Valérie informe sa hiérarchie qu’elle est ouverte à l’idée d’évoluer vers le métier de coordinatrice de site… Une bouteille à la mer qui a tôt fait d’arriver sur le rivage. Un centre s’ouvre à Mitry-Mory, on lui propose le job ! Elle n’est pas vraiment formée pour ces fonctions, mais elle sait qu’elle va y arriver et apprendre sur le terrain ! 

Et bien entendu stimulée par le challenge, l’audacieuse fonce, une fois encore

En 2000 Oriane sa seconde fille naît, Valérie a 30 ans, elle poursuit son activité mais à mi-temps « Je suis heureuse, ma vie familiale et professionnelle me plaisent, je suis bien » … Mais la vie décide d’apporter de nouvelles arabesques à son existence…

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Changement de vie … Asie nous voilà !

Un jour son mari l’appelle et lui dit « Est-ce que cela te dirait que l’on parte tous vivre en Thaïlande, un poste se libère dans mon entreprise, si tu es partante, je postule pour passer les sélections ! ».

Valérie n’est pas de celles qui perdent leurs moyens quand la vie décide de changer la partition de sa douce mélodie. Elle se souvient simplement lui répondre « Nous pouvons en parler ce soir ? ».

Une période incroyable se rappelle celle qui deviendra la fondatrice de Siane Bijoux et ses bijoux fantaisie.

La petite famille qui a vendu son appartement vit dans une maison, les filles grandissent dans un environnement agréable, et quand l’opportunité de changement pour deux ans se présente, aucune hésitation, pour eux c’est une chance ! Ils mettent en location leur maison et le cap sur Bangkok.

La Thaïlande, un changement qui bouscule et pourtant l’âme de Siane naîtra là-bas

Arrivée en Thaïlande des premiers temps inconfortables

C’est le choc ! Beaucoup de changements, une grande mégalopole, un Anglais fragile, une langue Thaï inconnue, les repères de Valérie volent en éclats.

Ses filles partent à l’école en navette à l’autre bout de la ville, son mari est très pris par son travail et enchaîne les missions en Asie du Sud-Est.

Valérie bien loin de l’aventure exaltante qu’elle avait imaginée se retrouve un peu seule dans cette nouvelle réalité, loin de sa famille, de ses amis. 

Mais elle sait qu’il lui faut apprendre à danser sous la pluie et rapidement l’agilité prend le dessus. Elle cale la nouvelle organisation familiale, avec toutefois au bout de quelques mois, une petite voix qui lui chuchote au creux de ses oreilles… « Mais que vais-je pouvoir faire durant ces deux années ? ». 

Valérie n’est pas particulièrement confortable dans le cercle des expatriés, presque dans une bulle sans objectif, elle y fait des rencontres mais se sent différente dans un écosystème qui ne lui ressemble pas vraiment.

Alors elle y prend ce qu’elle peut y prendre, et commence à tourner son esprit vers d’autres possibles…

Nouvelles opportunités, la transmission revient sur l’échiquier de sa vie

Elle s’inscrit à une activité qui consiste à échanger avec de jeunes étudiants, désireux de se perfectionner en français. Elle retrouve le lien à l’autre, le plaisir de la transmission, se sent utile. Ces échanges informels sont encadrés par des professeurs.

Durant la première année elle rencontre une professeure de français qui intervient dans la plus importante université thaïlandaise des beaux-arts (Silapakorn à Bangkok) et qui lui propose de la rejoindre.

Cette faculté recherche en effet une intervenante pour partager la culture française ! L’audace comme terreau fertile de toutes ses évolutions et qui nourrit à nouveau ses décisions ! Elle se lance et durant un an, elle mène des interventions dans cette grande université auprès de jeunes en filières de français et d’Art… Amusant clin d’œil de la vie, aime-t-elle à se rappeler.

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Retour en France, et Siane bijoux prend son envol !

Un retour imprévu, la famille improvise et s’adapte encore

C’est la fin du premier contrat de 2 ans, la société Air France (service informatique) dans laquelle travaille son mari lui propose de rester deux ans de plus. Ils acceptent avec joie, chacun a pris ses marques dans cette vie en Asie qui les comble pleinement désormais. 

Finalement la mission se boucle plus vite que prévu sur place et la compagnie rappelle ses employés. Il leur faut rentrer en France. Un retour imposé, qui perturbe quelque peu l’équilibre familial, ses filles ne sont pas préparées et doivent quitter rapidement leurs amis, ils ne savent pas où ils vont loger (leur maison est encore en location) … La situation est inconfortable, une fois encore… 

Mais c’est sans compter sur la bonne étoile qui semble briller inconditionnellement au-dessus de la petite famille d’expatriés. Nous sommes en 2009 et un heureux hasard fait que les locataires souhaitent, dans un tempo presque parfait, quitter leur maison. La famille de Valérie rentre en France, la récupère et reprend rapidement ses marques. 

L'entrepreneuse prend place comme une évidence, la créativité occupe enfin tout l’espace !

Déjà bien avant de rentrer en France, Valérie se questionne, l’idée de revenir à son poste initial dans le centre de formation ne la séduit plus vraiment. L’envie d’autre chose s’impose comme la seule respiration possible. L’idée de fonder sa propre entreprise avec cette notion de faire pour elle, de créer son propre emploi tourne dans un coin de sa tête… 

L’amour des bijoux fantaisie, son appétence pour la créativité de bijoux fantaisie ne l’ont jamais quitté, ils sont là depuis toujours, illuminant de joie son esprit d’enfant, et jaillissant désormais telle une source abondante bien des années après, dans son esprit de femme. 

1 an après son retour, Siane, des collections de bijoux de haute fantaisie façonnés dans des ateliers partenaires de Bangkok, - cette ville qui fut sienne durant quelques années et qu’elle a tant aimée -, naîtra en France.

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Façonner des collections uniques et de qualité, elle sera créatrice de bijoux

Et c’est bien la ville de Bangkok qui a réveillé en elle cette passion qui sommeillait doucement dans son cœur. Oui, ce sont ces ateliers de fabrication aux savoir-faire ancestraux, dans ce quartier où elle aime flâner à la découverte des créations et des échoppes, plus captivantes les unes que les autres, qui l’inspirent et stimulent son feu créatif. 

« Un jour avec une amie nous rentrons dans une boutique et je me mets à poser 1000 questions. Je souhaite tout savoir, comment cela fonctionne, quels sont ces savoir-faire. Je n’ai alors aucune connaissance, mais un appétit immense d’apprendre tout sur les bijoux, une curiosité intense m’anime, j’aime ces activités de création de bijoux fantaisie en argent, elles m’inspirent et je me dis : voilà c’est ce que je veux faire en rentrant ! ».

Et c’est ce que fait Valérie !

Dès son retour en région parisienne proche de Paris, elle ne quitte plus son ordinateur durant des semaines, des mois et s’engage dans la création de sa future activité. 

Elle veut importer des bijoux fantaisie en argent et travailler avec ces ateliers qui l’ont tant fasciné, pour cocréer avec eux des collections inédites selon les tendances de l’année. 

Bagues, bracelets, colliers, Valérie désire se lancer dans la création de bijoux fantaisie, en argent car elle souhaite qu'ils soient de qualité, accessibles à toutes les femmes, accordés aux nouvelles tendances chaque année, singuliers, et de qualité.

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Et la belle arabesque est bouclée…

Siane Bijoux est créée en mars 2010, au moment où sa seconde fille Oriane est diagnostiquée diabétique de type 1. Hospitalisations, traitements, ses priorités changent. C’est la tempête ! 

Valérie met son projet entre parenthèses une année, le temps d’aider sa fille de 10 ans à s’approprier sa nouvelle vie et à reprendre son autonomie… 

En parallèle elle continue toutefois à peaufiner son projet autour des bijoux, elle prépare la commercialisation des collections de bijoux fantaisie, planifie ses futures actions prospectives (avec les CE, chez le particuliers …). 

Finalement elle se lance pleinement en 2011. 

L’audacieuse amoureuse des courbes, vient de dessiner la plus jolie des arabesques, celle qui définit toute l’essence profonde et l’ADN de Siane !

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